Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Les angiopathies amyloïdes cérébrales sont des maladies vasculaires dues à l’accumulation d’une substance amyloïde dans la paroi des petits vaisseaux des méninges et du cortex cérébral.
Le terme « amyloïde » est utilisé pour décrire l’accumulation de protéines insolubles ayant une configuration beta plissée et une structure fibrillaire à l’origine d’une coloration particulière de la paroi du vaisseau par certains colorants comme le rouge congo (congophilie). Différents types de protéines présentent ces caractéristiques physiques et peuvent conduire à la formation de dépôts amyloïdes au niveau des vaisseaux.
Les dépôts amyloides peuvent parfois aboutir à une atteinte très sévère de la paroi vasculaire avec une disparition des cellules musculaires lisses composant cette paroi. Ces modifications de structure peuvent conduire à sa rupture de la paroi ou à un rétrécissement de la lumière réduisant la perfusion du cerveau. Ces anomalies expliquent l’apparition des lésions cérébrales associées aux formes sévères d’angiopathie amyloide: hémorragies de petite ou grande taille, lésions de la substance blanche, micro-infarctus. Ce sont ces lésions du cerveau qui sont responsables des principales manifestations neurologiques directement en rapport avec les angiopathies amyloïdes.
Au sein des angiopathies amyloïdes cérébrales (AAC), on peut distinguer les formes sporadiques (ou non familiales) concernant la très grande majorité des cas et caractérisée par l’accumulation dans la paroi artérielle de la protéine Aß à l’origine de la substance amyloïde vasculaire.
Les formes familiales d’AAC sont exceptionnelles, elles sont à transmission autosomique dominante et dues à des anomalies de différents gènes codant pour diverses protéines à l’origine des dépôts vasculaires amyloïdes :
Les angiopathies amyloïdes cérébrales sont des maladies vasculaires dues à l’accumulation d’une substance amyloïde dans la paroi des petits vaisseaux des méninges et du cortex cérébral.
Le terme « amyloïde » est utilisé pour décrire l’accumulation de protéines insolubles ayant une configuration beta plissée et une structure fibrillaire à l’origine d’une coloration particulière de la paroi du vaisseau par certains colorants comme le rouge congo (congophilie). Différents types de protéines présentent ces caractéristiques physiques et peuvent conduire à la formation de dépôts amyloïdes au niveau des vaisseaux.
Les dépôts amyloides peuvent parfois aboutir à une atteinte très sévère de la paroi vasculaire avec une disparition des cellules musculaires lisses composant cette paroi. Ces modifications de structure peuvent conduire à sa rupture de la paroi ou à un rétrécissement de la lumière réduisant la perfusion du cerveau. Ces anomalies expliquent l’apparition des lésions cérébrales associées aux formes sévères d’angiopathie amyloide: hémorragies de petite ou grande taille, lésions de la substance blanche, micro-infarctus. Ce sont ces lésions du cerveau qui sont responsables des principales manifestations neurologiques directement en rapport avec les angiopathies amyloïdes.
Au sein des angiopathies amyloïdes cérébrales (AAC), on peut distinguer les formes sporadiques (ou non familiales) concernant la très grande majorité des cas et caractérisée par l’accumulation dans la paroi artérielle de la protéine Aß à l’origine de la substance amyloïde vasculaire.
Les formes familiales d’AAC sont exceptionnelles, elles sont à transmission autosomique dominante et dues à des anomalies de différents gènes codant pour diverses protéines à l’origine des dépôts vasculaires amyloïdes :
La fréquence de l’angiopathie amyloïde cérébrale (AAC) sporadique dans les séries autopsiques peut atteindre 30% après l’âge de 60 ans. L’existence d’anomalies évocatrices d’angiopathie amyloïde au niveau de la paroi des petites artères cérébrales ne s’accompagne cependant que rarement de manifestations cliniques. Ainsi, on évalue à 2% la fréquence de complications hémorragiques cérébrales chez les patients ayant une angiopathie amyloïde basée sur des critères histologiques. L’AAC sporadique serait impliquée dans la survenue d’environ 1/3 des hémorragies cérébrales du sujet âgé. Le principal facteur de risque d’AAC sporadique est l’âge.
Les formes familiales d’AAC sont exceptionnelles, leur fréquence est probablement encore largement sous-estimée, elles ont été identifiées dans quelques dizaines de familles en Europe :
L’âge moyen de début des symptômes au cours des angiopathies amyloïdes sporadiques est d’environ 75 ans.
Elles sont parfois responsables :
Le tableau clinique observé au cours des formes familiales d’AAC peut différer de celui observé au cours de l’AAC sporadiques sur plusieurs points : 1) l’âge de début, 2) la sévérité des symptômes, 3) l’association inconstante de troubles cognitifs évoquant une maladie d’Alzheimer, 4) la possibilité d’une atteinte ‘extracérébrale’ (nerfs périphériques, oil, peau).
Le tableau clinique des angiopathies amyloïdes familiales varie en fonction de l’anomalie génétique responsable.
Le diagnostic d’angiopathie amyloïde est évoqué le plus souvent au décours d’une ou plusieurs hémorragies cérébrales lobaires lorsque le bilan à la recherche d’un trouble de la coagulation ou d’une malformation vasculaire cérébral reste négatif.
Le diagnostic d’angiopathie amyloïde sporadique est évoqué le plus souvent chez le sujet âgé en présence d’un hématome lobaire en l’absence d’autre cause retrouvée d’hémorragie cérébrale.
Le scanner cérébral ou l’IRM cérébrale permettent de visualiser l’hémorragie cérébrale responsable de la symptomatologie récente mais aussi de localiser l’hématome au niveau des zones superficielles du cerveau (hématome lobaire).
L’IRM cérébrale avec la séquence en ‘écho de gradient’ est la technique la plus sensible pour détecter des hémorragies anciennes, parfois de très petites tailles (microsaignements ou microbleeds) qui sont restées silencieuses (aucun symptôme en raison de leur taille microscopique). La séquence FLAIR permet la visualisation des hypersignaux (tache blanche) dans la substance blanche du cerveau (leuco-encéphalopathie). Ces anomalies sont peu spécifiques et fréquentes chez le sujet âgé en particulier en cas d’hypertension artérielle. Au cours des AAC sporadiques, les anomalies de la substance blanche seraient cependant plus sévères ou étendues que celles habituellement observées au cours du vieillissement normal. Parfois le diagnostic est établi après une intervention chirurgicale réalisée pour évacuer l’hémorragie cérébrale. L’examen microscopique du tissu cérébral montre le dépôt amyloïde au sein de la paroi du vaisseau associé à la disparition des cellules musculaires lisses de cette paroi.
Le diagnostic d’AAC sporadique selon les ‘Critère de Boston‘, est basé sur la présence des critères suivants :
Dans les formes familiales, le diagnostic nécessite une consultation spécialisée. Une étude détaillée des antécédents familiaux et la collecte des informations éventuelles auprès des médecins en charge d’autres membres de la famille pourront être effectuées. L’examen neurologique comprendra un examen de la mémoire et des fonctions cognitives et sera complété par un examen général détaillé, en particulier de la peau et des yeux. Comme pour l’AAC sporadique, la réalisation d’une IRM cérébrale doit compléter l’examen pour déterminer le nombre et la localisation des hémorragies cérébrales (y compris silencieuses) et la présence de lésions de la substance blanche, d’infarctus cérébraux ou d’autres lésions associées. Lorsque l’angiopathie amyloïde familiale apparait très probable (au moins deux apparentés avec un tableau clinique et/ou une imagerie cérébrale évocateurs), une analyse génétique à la recherche des anomalies connues des gènes impliqués dans les formes familiales pourra être effectuée.
Dans l’AAC sporadique, la protéine amyloïde correspond au petide A beta qui résulte du clivage d’un précurseur : l’APP ou protéine précurseur du peptide A béta. Les artères concernées sont principalement les artères de petit calibre, les artérioles et les capillaires du cortex cérébral mais aussi des leptoméninges et du cervelet. Dans la paroi artérielle l’accumulation des dépôts amyloïdes prédomine au niveau de la média (couche intermédiaire de la paroi artérielle). Dans certains cas, cette accumulation a pour conséquence une fragilisation de la paroi (destruction des cellules musculaires, formation de micro-anévrysmes, inflammation ou scission de la paroi) et peut aboutir à un stade plus avancé à la rupture artérielle et à l’hémorragie cérébrale.
L’accumulation de la protéine A béta est aussi observée au cours de la maladie d’Alzheimer. A la différence de l’AAC, les dépôts s’accumulent alors principalement au sein du tissu cérébral (au niveau des plaques séniles). Au cours de la maladie d’Alzheimer, les plaques séniles sont associées au processus de dégénérescence neuro-fibrillaire qui correspond à l’agrégation d’une protéine (protéine tau) sous forme de filaments anormaux dans les cellules nerveuses. Les relations entre l’atteinte vasculaire (angiopathie amyloïde) et les dépôts amyloïdes observés dans le tissu cérébral au cours de la maladie d’Alzheimer restent controversées.
Les formes familiales d’AAC sont en rapport avec l’accumulation de dépôts amyloïdes de nature variable (peptide A béta, gelsoline, transthyrétine, cystatine c). La localisation de ces dépôts conditionne en partie la nature des complications et des symptômes de la maladie. Ainsi, dans la forme Flamande d’AAC A béta, la survenue fréquente de troubles cognitifs est expliquée par l’accumulation prépondérante de dépôts amyloïdes au sein du tissu cérébral sous forme de plaques séniles très volumineuses. Dans d’autres formes d’AAC familiales, les dépôts amyloïdes sont observés surtout au niveau des vaisseaux des méninges et augmentent le risque d’hémorragie méningée, ils peuvent parfois s’étendre à d’autres structures que le système nerveux central comme les nerfs périphériques, les artères de la rétine, le vitré, la cornée, la rate, les ganglions.
La prise en charge des hémorragies cérébrales et des troubles cognitifs au cours des formes familiales d’AAC ne diffère pas de celle réalisée en cas d’AAC sporadique.
Aprés la survenue d’une hémorragie cérébrale, les objectifs du traitement au cours des premières heures et des premiers jours sont d’abord d’interrompre la progression de l’hémorragie et de limiter les complications de l’hémorragie au niveau cérébral (hypertension intracranienne, épilepsie.) et sur l’état général du patient.
Ces mesures thérapeutiques peuvent associer :
La mobilisation du patient et la mise en route d’une rééducation motrice et éventuellement cognitive (rééducation des troubles du langage et de la mémoire) doivent être débutées le plus précocement possible.
Aucun traitement spécifique capable de diminuer le risque de récidive hémorragique n’est actuellement disponible. Les médicaments anticoagulants doivent être proscrits en raison du risque élevé de récidive hémorragique chez les patients atteints d’AAC. Cependant, des situations particulières peuvent nécessiter la poursuite d’un tel traitement (prothèse valvulaire mécanique par exemple) et la décision doit alors prendre en compte la balance entre bénéfice et risque du traitement anticoagulant. Dans une moindre mesure, l’aspirine et les antiagrégants plaquettaires sont eux aussi à déconseiller à chaque fois que cela est possible.
Lorsque des troubles cognitifs sont associés, le traitement peut comprendre un médicament anticholinesterasique qui réduit l’aggravation des symptômes au cours d’une maladie d’Alzheimer associée, Une rééducation cognitive spécifique, des mesures d’aide au maintien à domicile du patient et un accompagnement de la famille sont alors proposés.
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.