Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
L’anévrysme artériel intracrânien est une hernie, en général de la forme d’un petit sac, de la paroi d’une artère cérébrale dont la principale complication est la rupture à l’origine d’une hémorragie méningée.
La maladie est considérée comme « familiale » lorsqu’au moins deux membres d’une même famille présentent un anévrysme artériel intracrânien.
L’anévrysme artériel intracrânien est une hernie, en général de la forme d’un petit sac, de la paroi d’une artère cérébrale dont la principale complication est la rupture à l’origine d’une hémorragie méningée.
La maladie est considérée comme « familiale » lorsqu’au moins deux membres d’une même famille présentent un anévrysme artériel intracrânien.
Les anévrysmes artériels intracrâniens sont fréquents puisqu’ils seraient présents chez 1 à 2% des sujets dans la population générale (découverte systématique à l’autopsie ou à l’angiographie). La grande majorité des anévrysmes est de petite taille et 80% d’entre eux ne se rompent pas. L’incidence des hémorragies méningées (nombre de nouveaux cas) varie ainsi entre 5 et 15 cas pour 100.000 habitants par année.
Les formes familiales d’anévrysme artériel intracrânien représenteraient entre 5 et 20% du nombre total des anévrysmes. Cette fréquence pourrait varier en fonction des populations étudiées. Dans la grande majorité des cas familiaux (plus de 80% des cas), le nombre de sujets ayant un anévrysme dans la famille est limité à 2 ou 3 membres de la famille. Au sein des familles, les femmes semblent plus souvent concernées que les hommes (entre 1,2 et 4 fois plus de femmes parmi les sujets ayant un anévrysme).
Le plus souvent, le premier cas dans une famille est détecté en raison de la survenue d’une hémorragie méningée (irruption de sang, en raison d’une brèche dans le sac de l’anévrysme, dans l’espace autour du cerveau où circule le liquide céphalo-rachidien).
L’hémorragie méningée est le plus souvent responsable d’un malaise avec :
Dans 5 à 10% des cas, les signes cliniques sont moins francs : céphalée brutale mais peu intense.
L’hémorragie méningée peut être associée à des signes de compression de certains nerfs au niveau du crâne par le sac anévrysmal, cette paralysie peut s’accompagner d’une diplopie (vue double) en raison de l’atteinte des nerfs responsables de la motricité oculaire (paralysie du 3e ou du 6e nerf crânien).
L’hémorragie méningée est grave puisque en moyenne, un patient sur deux ayant une hémorragie méningée décède au cours du premier mois. Parmi les survivants, environ un sur trois gardes des séquelles à long terme.
L’hémorragie méningée survient, en moyenne, le plus souvent entre 40 et 50 ans. Une hémorragie méningée peut cependant survenir à tout âge.
Dans les formes familiales, l’âge moyen de survenue d’une hémorragie méningée semble inférieur, entre 2 et 10 années de moins, comparativement à celui observé dans la population générale.
L’anévrysme peut être découvert au cours d’un examen (scanner cérébral, imagerie par résonance magnétique ou IRM cérébrale) en l’absence de tout symptôme, il s’agit d’un anévrysme dit « asymptomatique ».
L’examen du sac anévrysmal montre que sa paroi est anormale et amincie. Les fibres élastiques normales de la paroi vasculaire et les cellules musculaires au centre la paroi normale (au niveau de la média) ont souvent disparu. Cet amincissement de la paroi du vaisseau explique sa fragilité et la rupture qui peut survenir en particulier lorsque le sac anévrysmal continue à augmenter de taille sous l’effet de la pression du sang dans l’artère.
Cette fragilité au niveau de la paroi du vaisseau est variable au niveau des différents vaisseaux et varie en fonction de la pression du flux circulatoire qui n’est pas partout identique. C’est probablement ce qui explique que les anévrysmes sont localisés de façon préférentielle au niveau de certaines artères ou à leurs bifurcations. Les anévrysmes à la terminaison de l’artère carotide interne, au niveau de l’artère cérébrale moyenne et de l’artère cérébrale antérieure représentent ainsi environ 90% de l’ensemble des anévrysmes artériels intracrâniens. Environ 10% des anévrysmes sont bilatéraux.
Différents types d’anomalies de la paroi vasculaire favorisent l’apparition et la croissance de l’anévrysme artériel.
Au cours des formes familiales d’anévrysmes artériels intracrâniens, la découverte d’une maladie héréditaire associée est observée dans environ 15% des cas dans une grande étude réalisée en Finlande.
Il s’agit presque toujours d’une polykystose rénale familiale de type autosomique dominante (polycystic kidney disease) ou plus rarement de type autosomique récessif. Cette maladie est responsable de kystes au niveau des reins. La forme autosomique dominante est la maladie génétique rénale la plus fréquente (1 cas sur 2000 dans la population). Des anomalies de deux gènes sont responsables : PKD1 sur le chromosome 16 et PKD2 sur le chromosome 4. Les kystes rénaux peuvent être responsables d’une hypertension artérielle, de douleurs (liées surtout à l’augmentation du volume des reins), d’infections urinaires, plus rarement de calculs rénaux (lithiase urinaire). Le nombre de kystes augmente avec l’âge. La maladie peut être responsable d’une insuffisance rénale nécessitant une dialyse ou une transplantation dans 50% des cas. Les symptômes dus aux kystes au niveau d’autres organes sont moins fréquents (foie, pancréas.). Environ 10% des patients ayant une polykystose rénale ont aussi un anévrysme artériel intracrânien lorsqu’il est recherché, il s’agit dans plus de 80% des cas d’anévrysmes artériels de petite taille inferieurs à 6 mm de diamètre.
La découverte d’un anévrysme artériel au cours d’une maladie de la paroi vasculaire pourrait faire aussi suspecter une forme familiale d’anévrysmes. Cependant, ceci n’est pas encore suffisamment documenté actuellement.
Il s’agit :
Un anévrysme artériel a été associé à des maladies rares comme la neurofibromatose de type 1, le pseudoxanthome élastique ou la maladie de Marfan dans quelques observations de la littérature médicale. Cependant, ces associations pourraient n’être que fortuites en raison de la grande fréquence des anévrysmes artériels dans la population générale.
Seulement 3 cas d’hémorragie méningée en rapport avec un anévrysme artériel ont été décrits au cours de la maladie des os de verre secondaire à des mutations des gènes du collagène (Col1A1, col1A2).
La recherche d’une maladie héréditaire fragilisant la paroi du vaisseau reste le plus souvent totalement négative.
Le diagnostic d’anévrysme artériel intracrânien nécessite la visualisation des artères du cerveau à l’aide d’une des techniques suivantes :
Lors de la rupture d’un anévrysme, le diagnostic d’hémorragie méningée est confirmé EN URGENCE par un scanner cérébral sans injection permettant de visualiser le sang autour du cerveau. Lorsque cet examen est normal (hémorragie méningée de faible abondance), une ponction lombaire est réalisée pour recueillir le liquide céphalorachidien qui contient du sang ou des dérivés du sang. La visualisation très détaillée de toutes les artères est nécessaire rapidement après la survenue d’une hémorragie méningée à l’aide d’une artériographie cérébrale. Cet examen permet à la fois de visualiser l’anévrysme responsable et de traiter la lésion (voir traitement ci-après).
Dans les cas familiaux, lors de la survenue d’une hémorragie méningée, les anévrysmes sont plus fréquemment grands (supérieur à 10 mm de diamètre dans 40% des cas contre 20%) et multiples (plus de deux dans 25% des cas contre 10%) comparativement aux cas non familiaux.
Lors de la survenue d’une hémorragie méningée, l’objectif du traitement sera d’abord de supprimer la cause de l’hémorragie récente.
Pour cela, deux types de méthodes sont actuellement disponibles :
Le choix du traitement, chirurgie, traitement par voie endovasculaire ou abstention de traitement est décidé, au cas par cas, en fonction de nombreux paramètres comme le risque du traitement, la forme de l’anévrysme, sa localisation, la présence d’autres anévrysmes, l’état général etc. Il nécessite souvent une discussion entre plusieurs spécialistes (neuroradiologues interventionnels, neurochirurgiens, anesthésistes).
La fréquence des formes familiales d’anévrysme varie entre 5 à 20%.
Plusieurs modes de transmission ont été suggérés : autosomique dominant ou autosomique récessif et surtout un mode de type polygénique, non mendélien.
Aucun gène responsable n’a été encore identifié en dehors des formes survenant dans un cadre nosologique bien défini tel que la polykystose rénale familiale. Les données actuelles suggèrent que plusieurs gènes pourraient être impliqués. Certains ont été localisés au niveau des chromosomes 2, 7, 11, 14, 19, X mais ces données nécessitent d’être confirmées.
En l’absence d’histoire familiale, la fréquence de découverte d’un anévrysme chez les apparentés d’un patient ayant un anévrysme artériel intracrânien est en moyenne entre 1 et 2%, ce qui ne semble pas diffère de la fréquence des anévrysmes dans la population générale. Dans une étude récente, le risque d’hémorragie méningée pour un apparenté du premier degré est estimé entre 0,03% et 0,1% par année, ce risque est plus faible de moitié, pour un apparenté du deuxième degré.
En présence d’au moins deux membres d’une même famille ayant un anévrysme (anévrysme familial), la fréquence de découverte d’un anévrysme chez un apparenté du premier degré est d’environ 9% à 10%. Le risque de découverte d’un anévrysme est ainsi multiplié par 4 environ, comparativement à la même recherche effectuée dans un cas sporadique.
En présence de deux cas au moins d’hémorragie méningée dans une famille, le risque de survenue d’une hémorragie méningée est estimé:
Un examen non-traumatique (IRM avec ARM ou angioscanner) est parfois demandé par un apparenté en raison de la présence au sein de sa famille d’au moins deux cas d’anévrysmes artériels intracrâniens identifiés. Au cours d’une consultation spécialisée, un examen clinique et un interrogatoire permettent d’abord de vérifier l’absence de symptôme ou signe neurologique. L’intérêt et les risques de l’examen permettant de rechercher un anévrysme sont présentés au demandeur, la signification d’un résultat positif ou négatif et les possibilités thérapeutiques éventuelles avec leurs limites sont alors détaillées. L’examen sera réalisé avec le consentement du patient seulement après cette consultation.
En l’absence d’hémorragie méningée, lorsque l’anévrysme est découvert par hasard ou lors d’une enquête familiale, en dehors de tout symptôme, la décision d’une intervention est discutée au cas par cas et dépend surtout du risque de saignement spontané. Ce risque est lié principalement à la taille de la lésion (le risque de saignement est extrêmement faible pour les tous petits anévrysmes, il augmente en fonction de la taille mesurée au cours de l’examen (angio-scanner, ARM ou artériographie cérébrale):
Certains facteurs sont associés à l’augmentation de taille ou la rupture des anévrysmes: l’âge, le tabac, la consommation d’alcool, l’hypertension artérielle
En dehors de la taille de l’anévrysme, différents facteurs peuvent augmenter le risque de rupture d’un anévrysme : la localisation de la lésion, l’âge, la consommation de tabac, la prise d’alcool, l’hypertension artérielle.
Certaines études suggèrent que l’augmentation de la taille de l’anévrysme serait plus rapide dans les formes familiales d’anévrysmes artériels intracrâniens.
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.