Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
La maladie de Coats est une maladie grave des petits vaisseaux de la rétine qui peut conduire, en l’absence de traitement et de prise en charge adéquate, à la perte totale de la vision au niveau l’œil atteint. Elle touche en majorité les très jeunes enfants de sexe masculin sans antécédent ou contexte particulier. Chez le nourrisson, le diagnostic n’est pas aisé et la prise en charge thérapeutique souvent trop tardive. La maladie est caractérisée par le développement de lésions des vaisseaux de la rétine, qui sont responsables d’exsudations sous et intra rétiniennes, elles-mêmes à l’origine de lésions rétiniennes et de séquelles visuelles. Le traitement reposant sur la destruction des anomalies vasculaires par photocoagulation laser est efficace. Un suivi ophtalmologique régulier est ensuite nécessaire pour diagnostiquer et traiter les rechutes fréquemment observées au cours de la maladie.
La maladie de Coats est une affection vasculaire idiopathique (dont l’origine exacte est inconnue). Elle est le plus souvent unilatérale et est caractérisée par de multiples modifications des petits vaisseaux (capillaires) au niveau de la rétine (en particulier, dilations anevrysmales des petits vaisseaux de la rétine appelées télangiectasies) qui peuvent se compliquer d’une exsudation intra et sous rétinienne (passage de liquide d’origine sanguine à travers la paroi du vaisseau). Cette maladie fut décrite initialement par George Coats en 1908. Elle est parfois également rapportée sous le l’appellation « d’anévrismes milliaires de Leber ».
La maladie de Coats concerne le plus souvent des jeunes garçons entre 6 et 10 ans, mais peut être observée à tout âge chez les sujets de sexe masculin (1 mois à 83 ans). Elle est très rarement observée chez les petites filles ou chez les femmes adultes.
Chez le nourrisson ou l’enfant très jeune, le diagnostic de maladie de Coats est habituellement difficile et tardif. Il est souvent réalisé lors d’une consultation en raison de signes indirects de la maladie comme un strabisme ou une leucocorie (pupille blanche). Le diagnostic est donc fait souvent à un stade avancé de la maladie, parfois même très avancé comme au stade de glaucome néo-vasculaire. L’acuité visuelle au moment du diagnostic est souvent très faible (l’enfant ne peut souvent plus compter les doigts d’une main avec son œil atteint). Le diagnostic repose sur l’examen du fond de l’œil.
Chez le grand enfant ou chez l’adulte, lorsque le diagnostic est réalisé tardivement, le tableau clinique est souvent moins sévère. Le diagnostic est plus aisé et le pronostic visuel souvent meilleur.
Dans la grande majorité des cas, la maladie est unilatérale et concerne un seul œil. Il n’y a pas d’autres manifestations de la maladie. L’examen du fond d’œil permet le diagnostic et montre: 1) des télangiectasies capillaires rétiniennes qui sont des dilatations anévrysmales des capillaires rétiniens, 2) des anomalies vasculaires associées .comme les raréfactions capillaires ou les tortuosités vasculaires, 3) des exsudats lipidiques (ou exsudation intra rétinienne) presque toujours présents au moment du diagnostic souvent associés à un décollement de rétine exsudatif.. Dans la maladie de Coats, les lésions vasculaires sont localisées au niveau de la périphérie rétinienne.
Les exsudats lipidiques et le décollement rétinien atteignant par extension la région centrale de la rétine (appelée macula) sont principalement responsables de la réduction de la vision centrale et de la baisse d’acuité visuelle au niveau de l’œil atteint. La maladie de Coats est parfois observée dans le cadre d’autres pathologies comme au cours de la rétinite pigmentaire ou du syndrome de Turner.
La photographie du fond d’œil réalisée pour le diagnostic de la maladie est un examen simple, rapide et non invasif. Il montre la topographie et l’étendue des lésions, notamment les décollements de la rétine et les exsudats lipidiques.
L’angiographie à la fluorescéine met en évidence les modifications vasculaires et capillaires rétiniennes et permet d’apprécier précisément leurs étendues. L’atteinte de la paroi des vaisseaux (avec la rupture de la barrière hémato rétinienne) est mise en évidence par la diffusion importante du colorant au niveau de la paroi des vaisseaux qui est présente dès les temps précoces de l’angiographie et qui persiste sur les temps tardifs. Une raréfaction du lit capillaire, plus ou moins étendue est souvent observée. Elle est parfois très étendue jusqu’à l’absence totale de perfusion de la rétine. L’angiographie permet également de préciser les zones de traitement par photo coagulation laser au niveau des anomalies rétiniennes responsables.
L’examen en OCT (ou tomographie par cohérence optique) est utilisé pour mettre en évidence les modifications à l’intérieur même de la rétine telles que la présence d’un œdème maculaire ou d’un décollement séreux rétinien et permet de les mesurer avec précision. Il s’agit d’un outil essentiel pour le suivi car il permet de quantifier la quantité de liquide sous rétinien et de mesurer objectivement l’efficacité d’un traitement.
Chez les jeunes enfants, la maladie de Coats devra être différenciée des pathologies suivantes : rétinoblastome, décollement de rétine d’une autre origine, maladie de Norrie, cataracte congénitale, persistance du vitré primaire et vitréo-rétinopathie exsudative familiale Chez l’adulte, le maladie de Coats peut être confondue avec une maladie de Eales, une vasculopathie inflammatoire, une tumeur vaso-proliférative, des télangiectasies maculaires idiopathiques ou avec toute autre atteinte vasculaire rétinienne à l’origine d’une exsudation.
Il s’agit d’une maladie de la paroi des capillaires rétiniens. Normalement, la paroi des capillaires est imperméable et ne permet pas le passage du sérum à l’extérieur des vaisseaux. Au cours de la maladie de Coats, la paroi vasculaire est anormale et a perdu certaines cellules (cellules endothéliales, péricytes) ou comprend des fenestrations (lieux de passages) au sein de certaines cellules (cellules endothéliales). La barrière naturelle assurée par la paroi du vaisseau entre le sang et le tissu rétinien devient perméable et laisse passer certaines substances liquidiennes à l’origine d’exsudats à l’intérieur de la rétine (exsudats lipidiques) et sous la rétine à l’origine de décollements de la rétine.
Les anomalies de la paroi vasculaire sont aussi probablement à l’origine des déformations des petits vaisseaux et de dilatations sous la forme de petits anévrysmes à l’origine des télangiectasies.
On parle de « syndrome de Coats » en présence de lésions vasculaires rétiniennes proches de la maladie de Coats associées à une autre maladie systémique (maladie de Norrie par exemple).
Il n’y a actuellement aucun élément suggérant une transmission héréditaire de la maladie. Aucun antécédent familial de maladie de Coats n’est habituellement retrouvé, il n’y a pas non plus de prépondérance de la maladie dans certaines populations ou ethnies.
L’évolution de la maladie est variable, mais souvent progressive. Des périodes d’accalmie alternent habituellement avec des phases d’exacerbation. La maladie est plus agressive chez les nourrissons et chez les jeunes enfants. Quelques rares cas de remissions spontanées on été décrits, le plus souvent à l’âge adulte. Dans la majorité des cas, en l’absence de traitement, l’évolution naturelle se fait vers une exsudation rétinienne massive avec décollement de retine, puis vers un glaucome néovasculaire et vers la phtise oculaire (perte complète de l’œil). Le traitement est efficace et permet, le plus souvent, une rémission de la maladie. Les récidives sont cependant très fréquentes et nécessitent, une surveillance ophtalmologique et rétinienne tous les 6 mois tout au long de la vie.
Actuellement, le traitement est principalement basé sur la photocoagulation laser. Il a pour objectif de détruire, à l’aide du faisceau laser, les anomalies vasculaires rétiniennes responsables d’exsudations. Ce traitement est très efficace et a l’avantage de pouvoir être réalisé en consultation, sans hospitalisation, ni anesthésie. Les anomalies vasculaires responsables d’exsudations sont détruites à l’aide de plusieurs impacts de taille moyenne du faisceau laser. Il est appliqué même dans les formes sévères à l’origine d’un décollement de rétine. Dans des formes compliquées, lorsque le traitement par photocoagulation laser ne peut être effectué en raison de lésions trop étendues, trop périphériques ou mal visualisées, un traitement par cryothérapie ou une chirurgie endo-oculaire peuvent être proposés. Ces traitements nécessitent une anesthésie et sont habituellement pratiqués au niveau d’un bloc opératoire.
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.