Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Les thromboses veineuses cérébrales sont dues à la formation de caillots (thrombus) au niveau des veines du cerveau. Elles représentent une cause rare d’accidents vasculaires cérébraux.
Elles peuvent être à l’origine de troubles de l’évacuation du liquide céphalo-rachidien et responsable d’hypertension intracrânienne, provoquer des lésions cérébrales à type d’hémorragies ou d’infarctus, parfois dans de multiples localisations. Leur diagnostic est parfois difficile.
Leur pronostic est bien meilleur que celui des accidents artériels cérébraux.
Les thromboses veineuses cérébrales sont dues à la formation de caillots (thrombus) au niveau des veines du cerveau. Elles représentent une cause rare d’accidents vasculaires cérébraux. Elles peuvent être à l’origine de troubles de l’évacuation du liquide céphalo-rachidien et responsable d’hypertension intracrânienne, provoquer des lésions cérébrales à type d’hémorragies ou d’infarctus, parfois dans de multiples localisations. Leur diagnostic est parfois difficile. Leur pronostic est bien meilleur que celui des accidents artériels cérébraux.
L’incidence réelle des TVC demeure mal connue (nb de nouveaux cas par année), on estime cependant que les TVC représenteraient actuellement environ 0,5% de la totalité des accidents vasculaires cérébraux. Elles surviennent à tout âge avec une légère prédominance chez les femmes jeunes en raison de facteurs favorisant spécifiques comme les contraceptifs oraux, la grossesse et l’accouchement.
Les manifestations cliniques au cours des TVC ne sont pas spécifiques.
Les symptômes le plus fréquents sont les céphalées (85%) qui peuvent être de tout type, les déficits focaux (40% ; déficit moteur, et/ou sensitif, troubles du langage…) et les crises comitiales (40%, partielles ou généralisées). Les troubles de la conscience sont constatés chez environ un tiers des patients. Une autre particularité des TVC est la grande variabilité d’installation des symptômes à la différence des accidents ischémiques artériels: 50% sur quelques jours (jusqu’à 1 mois), 20% de façon aiguë et 30% sur plus d’1 mois. L’absence de tableau clinique pathognomonique implique donc le recours rapide aux examens complémentaires pertinents.
La thrombose peut atteindre n’importe quel sinus ou veine du système veineux cérébral avec cependant par ordre de fréquence décroissante les sinus latéraux et sagittal supérieur, le sinus droit et le sinus caverneux. Le plus souvent plusieurs sinus et/ou veines sont atteints en même temps. Ceci, ajouté au fait que le nombre et le territoire des veines corticales sont variables, explique qu’il n’y ait pas de syndrome anatomo-clinique bien défini comme dans les infarctus artériels.
Les lésions cérébrales des TVC sont variables. Leur type et leur nombre sont fonction du siège de la thrombose, notamment de l’atteinte des veines cérébrales et des possibilités de suppléance anastomotiques. Un œdème cérébral peut être la conséquence unique de l’occlusion d’un sinus alors que l’occlusion d’une veine cérébrale conduit habituellement à la constitution d’un infarctus veineux. Celui-ci comporte un œdème plus important et une composante hémorragique plus fréquente que l’infarctus d’origine artérielle, pouvant aller en cas d’occlusion veineuse jusqu’à la présence d’un véritable hématome. Cette composante hémorragique explique la possibilité de survenue d’hémorragie sous-arachnoïdienne et même d’hématome sous-dural.
De multiples étiologies et facteurs favorisants ont été impliquées dans les TVC. Ce sont schématiquement toutes les causes de thrombose veineuse périphérique auxquelles viennent s’ajouter les causes locales (traumatisme crânien, infection de voisinage, tumeur cérébrale…). Certaines causes sont en elles-mêmes une urgence thérapeutique, comme les infections par exemple (mastoïdite, méningite….) et nécessitent tout autant que la TVC un diagnostic et un traitement adapté rapides. Il est fréquent que plusieurs causes ou facteurs favorisants soient associés ce qui implique la nécessité d’un bilan étiologique complet systématique même en cas d’étiologie apparemment évidente.
Lorsque le diagnostic de thrombose veineuse cérébral est évoqué, le scanner cérébral est l’examen de débrouillage qui permet dans un premier temps d’éliminer les principaux diagnostics différentiels. Parfois certains signes peuvent orienter vers le diagnostic de TVC comme, sur le scanner sans injection, une hyperdensité spontanée de la thrombose dans le sinus ou, beaucoup plus rarement, au niveau d’une veine corticale (signe de la corde). Sur le cliché avec injection, on peut parfois visualiser le signe du « delta » ou du « triangle vide » correspondant à la prise de contraste des parois richement vascularisées du sinus sagittal supérieur, contrastant avec la non-injection de la lumière thrombosée.
Le diagnostic est le plus souvent confirmé sur l’IRM cérébrale. Sur les coupes parenchymateuses, la thrombose se caractérise par une modification du signal intravasculaire, variable selon l’âge de la thrombose et le type de séquence pratiqué. A la phase d’état de la thrombose (2ème et 3ème semaines), un hypersignal à l’intérieur de la lumière vasculaire remplace l’hyposignal normal du flux circulant en T1 et T2 et permet d’affirmer le diagnostic. Avant le 5e jour, l’IRM peut être faussement négative en raison d’un isosignal en T1 et d’un hyposignal en T2. Au delà de la 3e semaine, l’hypersignal peut disparaître en T1 mais peut persister en T2, sauf en cas de reperméabilisation traduite par la réapparition d’un isosignal. La séquence pondérée en écho de gradient T2* (très sensible à la présence de sang) permet de visualiser aussi le thrombus au sein des veines ou sinus comme un hyposignal très facilement identifiable, plus visible que les variations de signal observées dans les autres séquences.
Les modifications de signal du sinus occlus peuvent parfois manquer, surtout dans les tout premiers jours ou être d’interprétation difficile. Il est alors essentiel de pratiquer un examen angiographique (pour visualiser les veines cérébrales) qu’il s’agisse d’une veinographie par résonance magnétique, d’un angioscanner ou même d’une angiographie conventionnelle (injection d’un produit de contraste par voie artérielle). Ces examens montrent que le sinus thrombosé n’est alors plus visible.
Le dosage des D–diméres peut être utile au diagnostic en raison de la valeur prédictive négative d’un taux inférieur à 500 ng/mL.
La ponction lombaire, en l’absence de contre-indication, reste très souvent indispensable dans la prise en charge des TVC. Elle permet de mesurer la pression d’ouverture du LCR, mais également de soulager rapidement une hypertension intracrânienne menaçant les nerfs optiques. L’étude du liquide cérébro-spinal est également utile, en urgence, dans les formes fébriles pour éliminer une méningite, et de façon plus générale, dans les formes sans cause apparente à la recherche d’une méningite chronique.
Bien que l’évolution des TVC soit beaucoup moins sévère que ne le laissaient supposer les anciennes séries, elle n’en demeure pas moins d’une grande variabilité. Certains cas peuvent évoluer en quelques jours soit vers une issue fatale, soit vers une guérison totale, soit vers la persistance de séquelles.
On distingue 3 approches pour le traitement :
Le traitement étiologique (de la cause) lorsque cela est possible, est particulièrement important dans les formes d’origine infectieuse. De même un traitement spécifique peut être nécessaire au cours de certaines maladies générales (cancers, hémopathies, maladies systémiques…).
Le traitement des symptômes doit toujours être réalisé.
Le traitement antiépileptique est réservé aux formes avec crises d’épilepsie. Il n’y a pas de préférence pour une molécule particulière. Le traitement est habituellement poursuivi pendant 1 an, puis diminué progressivement en l’absence de nouvelles crises et si l’électroencéphalogramme est normal.
Le traitement de l’hypertension intracrânienne est le plus souvent médical. L’acétazolamide ou la restriction hydrique sont actuellement préférés. Dans les formes avec HIC isolée, une ponction lombaire avant la mise sous héparine, associée à la prescription d’acétazolamide entraîne habituellement une amélioration rapide des céphalées et un contrôle suffisant de la fonction visuelle.
Le traitement antalgique est enfin le plus souvent indispensable à la phase aiguë en raison de céphalées parfois intenses. Elles sont habituellement rapidement améliorées par le traitement anticoagulant et le recours aux antalgiques majeurs n’est en général pas nécessaire.
Le traitement anti-thrombotique ou anticoagulant (pour réduire le thrombus et son extension) repose sur l’héparine à dose curative. L’héparine est prescrite en pratique dès que le diagnostic est confirmé. Il n’y a pas de consensus sur les modalités, le type (héparine non fractionnée ou héparine de bas poids moléculaire) ou la durée de ce traitement. Après quelques jours en l’absence de d’aggravation clinique, le relais est généralement pris par les anticoagulants administrés par voie orale dont la durée d’administration est fonction de la cause sous jacente (généralement de plusieurs mois). La thrombolyse, associée ou non aux manœuvres mécaniques de désobstruction (introduction d’une sonde par voie intra-vasculaire pour mobiliser le caillot) reste pour l’instant un traitement d’exception, réservé aux formes qui s’aggravent malgré un traitement médical bien conduit.
Autrefois considérées comme presque toujours mortelles, les TVC ont aujourd’hui une mortalité à la phase aigue inférieure à 5% et évoluent le plus souvent vers une récupération sans séquelle.
Certains facteurs pronostiques de gravité ont pu être identifiés:
L’âge avec une mortalité élevée aux extrémités de la vie (enfant et sujet âgé)
La présence de signes focaux ou d’un coma
L’existence d’un infarctus hémorragique et d’un signe du delta au scanner
L’atteinte du système veineux profond ou des veines de la fosse postérieure
Surtout l’étiologie sous-jacente en particulier les thromboses septiques
Les capacités de récupération fonctionnelle sont trés importantes. Des séquelles persistent chez moins de 15% des patients. Il s’agit le plus souvent de déficits focaux, rarement de séquelles visuelles avec atrophie optique après une hypertension intracrânienne de diagnostic trop tardif.
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.