Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Le syndrome des tortuosités artériolaires rétiniennes est une affection héréditaire des petits vaisseaux de la rétine, parfois responsable d’hémorragies rétiniennes récidivantes. Dans certaines familles, ce syndrome est associé à une maladie des petits vaisseaux responsable, au niveau cérébral, d’anomalie de la substance blanche, de la formation de petites cavités, d’hémorragies ou d’une atrophie d’un hémisphère. L’association de tortuosités artériolaires rétiniennes et de ces anomalies cérébrales est en rapport avec une maladie des petits vaisseaux secondaire à des mutations du gène COl4A1.
Des mutations du gène COL4A1 peuvent être responsables d’affections de transmission autosomique dominante de spectre phénotypique très large. Les anomalies touchent principalement le cerveau, l’œil et le rein. Elles peuvent être symptomatiques ou totalement asymptomatiques, découvertes uniquement à l’examen clinique (fond d’œil) ou sur certains examens complémentaires (radiologiques ou biologiques). L’âge de début des manifestations cliniques est extrêmement variable allant de la période fœtale jusqu’à l’âge adulte après la cinquantaine.
Plus récemment, des mutations du gène COL4A2 ont été impliquées dans la survenue d’un tableau clinique encore mal connu mais semblant proche de celui des angiopathies cérébro-rétiniennes liées au gène COL4A1.
La prévalence de l’angiopathie liée à des anomalies du gène COL4A1 est inconnue. En 2014, environ 150 cas ont été rapportés. La fréquence de cette affection est probablement largement sous-estimée. Pour COL4A2 dont l’implication est beaucoup plus récente, les données sont encore plus limitées. Seuls 17 cas incluant 9 adultes ont été rapportés.
L’hémiplégie infantile est l’un des phénotypes les plus fréquents. L’hémiplégie infantile est secondaire à un événement vasculaire cérébral périnatal (ischémique ou hémorragique). Dans les mutations COL4A1, l’hémiplégie infantile est habituellement diagnostiquée pendant les premiers mois de la vie devant un retard de développement moteur unilatéral associé à l’imagerie cérébrale (scanner ou IRM) à une porencéphalie ou une dilatation ventriculaire unilatérale. La porencéphalie est une cavité kystique du parenchyme cérébral, remplie de liquide céphalo-rachidien et communiquant avec le ventricule latéral. Chez les patients avec mutations COL4A1, il n’est pas encore bien établi si la porencéphalie est l’évolution kystique d’une séquelle d’hémorragie intracrânienne et quelle est la date précise de survenue de l’événement vasculaire aigu responsable.
Les principales autres manifestations périnatales sont des hémorragies intra-ventriculaires ou intracérébrales avec ou sans hydrocéphalie, un retard de croissance in utero ou une mort fœtale.
Des accidents vasculaires cérébraux (hémorragie intracérébrale, plus rarement accident ischémique transitoire ou infarctus cérébral) sont possibles chez l’adulte jeune porteurs de mutations COL4A1. La plupart des lésions vasculaires sont localisées dans les territoires profonds (noyaux gris centraux, substance blanche) et associées à une leucoencéphalopathie périventriculaire d’étendue variable et parfois à des microhémorragies et/ou des espaces péri-vasculaires dilatés (Virchow Robin) témoignant d’une microangiopathie cérébrale (Figure 2).
Des crampes musculaires avec élévation des CPK et des migraines avec aura ont été décrites dans certaines familles.
Les tortuosités artériolaires rétiniennes constituent un des principaux phénotypes oculaires de la maladie mais elles sont inconstantes. Il s’agit d’anomalies d’allongement des branches de l’artère centrale de la rétine limitées au réseau artériolaire (Figure 1). Elles peuvent se compliquer d’hémorragies rétiniennes responsables de pertes visuelles transitoires mais elles peuvent être totalement asymptomatiques découvertes uniquement à l’examen du fond d’œil. L’angiographie rétinienne n’est pas indispensable au diagnostic.
Les autres anomalies oculaires décrites sont les dysgénésies congénitales du segment antérieur de l’œil et en particulier de l’iris et la cornée (définit par la malformation d’Axenfeld-Rieger qui est une affection héréditaire cliniquement et génétiquement hétérogène), une cataracte congénitale ou post-traumatique, une excavation du nerf optique et une hypertension intra-oculaire.
L’atteinte rénale liée à des mutations COL4A1 se manifeste de façon variable par une hématurie macroscopique ou microscopique, une insuffisance rénale modérée et des kystes rénaux. La pression artérielle est habituellement normale chez ces patients. L’atteinte rénale est cependant inconstante et a été regroupée avec le phénotype vasculaire rétinien et cérébral sous l’acronyme HANAC (Hereditary Angiopathy, Nephropathy, Aneurysms, and muscle Cramps) dans 3 familles françaises avec des mutations COL4A1. Il n’est pas encore établi s’il existe une corrélation phénotype-génotype dans le syndrome d’HANAC.
Les autres manifestations cliniques décrites chez les patients porteurs de mutations COL4A1 sont des troubles du rythme cardiaque supraventriculaire, un phénomène de Raynaud et des kystes hépatiques.
Certains patients avec mutations COL4A1 peuvent avoir une porencéphalie ou une dilatation ventriculaire unilatérale isolée asymptomatique. Des anévrismes intracrâniens asymptomatiques (concernant électivement les siphons carotidiens et le tronc basilaire) ont également été rapportés. De même certains patients peuvent avoir une leucoencéphalopathie asymptomatique avec des microhémorragies et/ou des espaces péri-vasculaires dilatés.
En raison de la découverte récente de cette association et du gène responsable, l’ensemble des symptômes et des signes de la maladie n’est pas encore connu.
L’expression phénotypique des anomalies du gène COL4A2 est encore insuffisamment connue en raison du nombre faible de cas publiés mais elle semble proche de celle observée au cours des affections liées à COL4A1. A ce jour, COL4A2 a été impliqué dans une forme héréditaire de porencéphalie et chez un nombre limité de patients adultes ayant eu une hémorragie cérébrale.
COL4A1 est un gène localisé sur le chromosome 13 qui code pour la sous unité alpha 1 du collagène de type 4, un constituant essentiel des membranes basales (enveloppes de certains constituants de l’organisme) de nombreux tissus dont l’endothélium vasculaire, l’épithélium de la cornée, la conjonctive de l’œil, les glomérules et les tubules rénaux. Une fragilité de la paroi vasculaire prédisposant à une rupture sous certaines conditions telles que les traumatismes (les chocs, la pratique de certains sports, la naissance par voie basse) ou la prise d’anticoagulants pourrait être un des mécanismes sous-jacents des hémorragies cérébrales ou rétiniennes. De même le développement des anévrysmes intracrâniens pourrait être secondaire à la fragilité de la matrice conjonctive de la paroi vasculaire. Les mécanismes de la leucoencéphalopathie et du développement des tortuosités artériolaires rétiniennes restent à déterminer. L’atteinte rénale a été associée à la présence d’anomalies des membranes basales des tubules et des capillaires péritubulaires avec préservation des membranes basales glomérulaires à la biopsie rénale. Chez la souris, les mutations du gène COL4A1 sont responsables d’hémorragies traumatiques au niveau du cerveau (en particulier à la naissance) et d’anomalies de la paroi des vaisseaux.
COL4A2 code pour la sous unité alpha 2 du collagène de type 4 qui forme avec la sous-unité alpha 1 des hétérodimères ayant une fonction essentielle au niveau des membranes basales.
Les angiopathies avec mutation du gène COL4A1 sont héréditaires. Cependant, Il existe des cas apparaissant comme des cas sporadiques du fait de l’existence de mutations survenant de novo chez un patient dont aucun des 2 parents n’est porteur de la mutation. Le mode de transmission est autosomique dominant (atteinte de même fréquence des sujets de sexe masculin et féminin, 50% des enfants issus d’un sujet atteint ayant l’anomalie génétique).
Le diagnostic est le plus souvent évoqué devant une atteinte cérébrale ou rétinienne évocatrice.
L’atteinte cérébrale est le mieux visualisée en IRM. L’examen doit au minimum comprendre des séquences pondérées en T1, T2, FLAIR et écho de gradient.
Cet examen permet de rechercher les anomalies décrites au cours du syndrome :
Le diagnostic de tortuosités artériolaires rétiniennes est réalisé au cours de l’examen du fond d’œil par un ophtalmologiste montrant des vaisseaux tortueux. Les photographies de la rétine (à l’aide d’un appareil appelé rétinographe) complété parfois par l’angiographie des vaisseaux de la rétine (injection d’un produit par une veine du bras pour mieux voir les vaisseaux) montrent que les branches de l’artère centrale de la rétine (après la 2è ou 3è division) sont tortueuses. Ces anomalies sont limitées aux petites artères et peuvent être parfois associées à de petites hémorragies de la rétine.
En présence de tortuosités des vaisseaux rétiniens et/ou d’anomalies cérébrales évocatrices, la confirmation du diagnostic est moléculaire. La réalisation d’un test génétique montre des anomalies au niveau du gène COL4A1 codant pour une protéine du collagène, un constituant important de la paroi du vaisseau. En cas de négativité de ce test, l’extension de l’analyse génétique au gène COL4A2 est discutée.
La réalisation d’un diagnostic génétique est possible avant l’apparition des symptômes de la maladie. La réalisation d’un diagnostic génétique chez un apparenté asymptomatique et les possibilités de diagnostic prénatal et préimplantatoire peuvent être discutées au cours d’une consultation de conseil génétique.
Dans les familles au sein desquelles la maladie s’est manifestée, une demande de diagnostic prénatal est parfois exprimée. Le but du diagnostic prénatal est de déterminer au cours de la grossesse si l’enfant à naître est porteur de la mutation et développera donc la maladie à l’âge adulte (les parents pouvant dans ce cas demander une interruption médicale de grossesse). Le diagnostic prénatal se fait par prélèvement du liquide dans lequel baigne le fœtus (amniocentèse) ou d’un fragment de placenta (prélèvement des villosités choriales). Il est également possible d’effectuer un diagnostic préimplantatoire (DPI). Le DPI consiste à rechercher l’anomalie génétique responsable de la maladie sur des embryons obtenus par fécondation in vitro. Cette technique permet de sélectionner les embryons qui n’ont pas l’anomalie génétique pour les implanter dans l’utérus et éviter ainsi aux parents l’épreuve de l’interruption médicale de grossesse tardive. Ces démarches représentent un parcours long, nécessitant un accompagnement de la part de l’équipe soignante.
Il n’existe pas, actuellement, de traitement spécifique de cette affection.
Après la survenue d’une hémorragie cérébrale, le traitement ne diffère pas du traitement de l’hémorragie cérébrale d’une autre origine.
Lorsque le diagnostic d’atteinte cérébrale associé à une mutation Col4A1 est certain, les facteurs pouvant favoriser une hémorragie cérébrale doivent être limités :
Il est habituellement recommandé d’éviter les facteurs favorisant les hémorragies rétiniennes : efforts physiques intenses (en particulier avec blocage respiratoire), activités avec risque important de traumatismes oculaires et crâniens. Un examen ophtalmologique et l’examen répété du fond d’œil est nécessaire en cas d’hémorragies rétiniennes qui sont habituellement bénignes et responsables de troubles visuels régressifs.
Aucune donnée spécifique n’est disponible concernant le traitement des affections liées au gène COL4A2. Les proximités physiopathologiques et cliniques avec COL4A1 suggèrent que les mêmes précautions peuvent être conseillées.
Figure 1 : Tortuosités artériolaires rétiniennes à prédominance péri-maculaire asymptomatiques découvertes sur des rétinographies et des angiographies rétiniennes d’une patiente de 47 ans porteuse d’une mutation COL4A1.
Figure 2 : Imagerie cérébrale d’une fratrie de 4 sujets tous porteurs de la même mutation COL4A1.
En A et B, patient de 35 ans ayant comme antécédent une hémiplégie infantile avec une porencéphalie et une leucoencéphalopathie périventriculaire diffuse en FLAIR (A) et Echo de gradient (B). En C et D, patient de 33 ans ayant des anomalies asymptomatiques : dilatation des espaces périvasculaires en T1 (C) et leucoencéphalopathie périventriculaire à prédominance postérieure en T2 (D). En E et F : patiente de 47 ans avec comme seul antécédent une migraine avec aura et des anomalies asymptomatiques : dilatation des espaces périvasculaires en T2 (E) et leucoencéphalopathie périventriculaire en FLAIR (F). En G et H : présence de quelques discrètes dilatations des espaces périvasculaires en T1 lors d’un examen systématique à 36 ans, décès du patient à 40 ans d’un volumineux hématome profond sous traitement par anticoagulant oral pour une thrombose veineuse.
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.