Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Les dissections artérielles résultent d’un clivage de la paroi vasculaire par un hématome. On distingue deux types de dissections, sous-intimales (à la face interne de la paroi) ou sous-adventicielle (à la face externe de la paroi). L’hématome de la paroi peut être la conséquence d’une brèche de l’intima au niveau de la lumière du vaisseau ou du à une hémorragie survenant au sein de la paroi irriguée par des vaisseaux microscopiques (vasa-vasorum).
Les dissections responsables d’accidents vasculaires cérébraux surviennent au niveau d’une artère à destinée encéphalique, le plus souvent une artère carotide ou une artère vertébrale au niveau cervical, rarement une artère intracrânienne. Dans les plus grandes séries de patients, les dissections surviennent sur plusieurs artères dans 10 à 20% des cas.
Les dissections spontanées (sans facteur traumatique) des artères carotides ou vertébrales sont le plus souvent sporadiques. Elles sont rarement observées chez plusieurs membres d’une même famille.
Les formes familiales de dissections sont rarement observées. Elles sont définies par la survenue d’une dissection spontanée artérielle chez au moins deux membres d’une même famille.
Les dissections artérielles résultent d’un clivage de la paroi vasculaire par un hématome. On distingue deux types de dissections, sous-intimales (à la face interne de la paroi) ou sous-adventicielle (à la face externe de la paroi). L’hématome de la paroi peut être la conséquence d’une brèche de l’intima au niveau de la lumière du vaisseau ou du à une hémorragie survenant au sein de la paroi irriguée par des vaisseaux microscopiques (vasa-vasorum).
Les dissections responsables d’accidents vasculaires cérébraux surviennent au niveau d’une artère à destinée encéphalique, le plus souvent une artère carotide ou une artère vertébrale au niveau cervical, rarement une artère intracrânienne. Dans les plus grandes séries de patients, les dissections surviennent sur plusieurs artères dans 10 à 20% des cas.
Les dissections des artères carotides ou vertébrales sont le plus souvent sporadiques. Elles sont rarement observées chez plusieurs membres d’une même famille.
Les formes familiales de dissections sont rarement observées. Elles sont définies par la survenue d’une dissection spontanée artérielle chez au moins deux membres d’une même famille.
Enfin, on distingue les dissections post-traumatiques survenant lors de traumatismes violents et dont la cause est évidente des dissections spontanées.
Dans la population générale, la prévalence des dissections des artères cervicales est estimée à 1/1000 et l’incidence (nombre de nouveaux cas / année). Leur incidence a été évaluée dans une étude de population aux États-Unis à 2.6 cas pour 100.000 habitants / année, mais celle-ci est probablement sous-estimée en raison d’une expression parfois pauci- ou asymptomatique de la maladie. Les dissections des artères carotides sont deux fois plus fréquentes que les dissections des artères vertébrales. Les dissections des artères intracrâniennes sont extrêmement rares.
Les formes familiales de dissections cervicales sont très rares et concernent, selon les séries, de 1 à 2,5% des patients. Par ailleurs, dans une étude de suivi de patients ayant eu une dissection cervicale pendant plus de 10 ans, 5% ont eu un apparenté avec une dissection d’une artère cervicale, d’une artère rénale ou de l’aorte.
Les dissections des artères carotides internes sont responsables:
Les dissections des artères vertébrales sont responsables:
Les formes familiales de dissection sont encore peu documentées. Les observations disponibles suggèrent :
Certains cas familiaux de dissection apparaissent en rapport avec une maladie héréditaire du tissu conjonctif qui est le plus souvent responsable d’autres symptômes (voir étiologie/physiopathologie).
L’épaississement de la paroi artérielle par l’hématome est souvent à l’origine d’une sténose ou rétrécissement de la lumière du vaisseau, parfois d’une occlusion de l’artère à l’origine d’une baisse du flux sanguin.
La réduction du flux sanguin peut conduire directement à une réduction du débit sanguin cérébral dans toute la zone irriguée correspondante (au niveau de l’hémisphère irriguée par l’artère carotide par exemple) qui parfois ne peut pas être compensé par le système circulatoire de suppléance (cercle de Willis). Cette chute du débit sanguin cérébral peut conduire à des manifestations neurologiques transitoires (accidents ischémiques transitoires rétiniens ou cérébraux) ou à un infarctus cérébral étendu.
En raison des anomalies de flux sanguin ou de lésions de l’endothelium vasculaire (face interne de la paroi du vaisseau au contact de la lumière artérielle)conséquente à la dissection, une thrombose plus ou moins extensive peut se développer dans la lumière du vaisseau et être à l’origine d’embolies dans le territoire irrigué par cette artère. Ces embolies (fragments de caillots) peuvent aussi être responsables d’accidents ischémiques transitoires ou constitués (rétiniens ou cérébraux). Les anticoagulants ou les antiagrégants plaquettaires sont parfois prescrits pour prévenir ces phénomènes.
L’épaississement de la paroi peut conduire à une compression des éléments au contact de la paroi du vaisseau (en particulier les nerfs sympathiques et certains nerfs crâniens) à l’origine de signes locaux comme : les douleurs cervicales, le signe de Claude Bernard Horner ou la paralysie de certains nerfs crâniens autour du vaisseau (nerf crânien IX, X, XI, XII).
De façon exceptionnelle, lorsque la dissection est sous-adventicielle (partie externe de la paroi du vaisseau) au niveau d’une artère intracrânienne (en particulier la terminaison de l’artère vertébrale), elle peut conduire à une hémorragie méningée.
Les dissections post-traumatiques surviennent lors de traumatismes violents. Leur cause est évidente. On les distingue des dissections spontanées. Des facteurs favorisants la survenue des dissections spontanées sont parfois identifiés. Les traumatismes mineurs survenant au cours d’activités sportives, de séances de chiropraxie, d’épisodes sévères de toux ou de traumatisme cervical sont parfois retrouvés. Ces traumatismes mineurs sont caractérisés par des mouvements inhabituels d’hyperextension, de rotation ou de lateroversion cervicale. La survenue d’une infection récente a également été impliquée via des mécanismes prothrombotiques et des lésions endotheliales. Enfin, l’existence d’une fragilité de la paroi artérielle sous-jacente peut être impliquée :
Les formes familiales de dissections artérielles sont parfois en rapport avec l’une des maladies génétiques du tissu conjonctif listées ci-dessus. Cependant, la recherche de ces maladies multisystémiques fragilisant la paroi du vaisseau peut rester totalement négative.
L’implication d’une prédisposition génétique multifactorielle est supectée et une étude d’association de grande envergure (CADISP) portant sur le génome entier est actuellement en cours.
Le diagnostic de dissection artérielle est d’abord confirmé habituellement par l’examen echo-doppler des vaisseaux du cou et trans-crânien. Cet examen permet d’observer une augmentation de calibre de l’artère et d’évaluer le retentissement de la dissection sur la circulation locale ou au niveau cérébral. Il permet parfois de visualiser l’hématome au sein de la paroi du vaisseau.
L’imagerie par résonance magnétique avec des coupes au niveau du cou (séquence avec saturation du signal de la graisse) permet de confirmer le diagnostic en montrant le signal hyperintense de l’hématome au sein de la paroi. L’angiographie par résonance magnétique (avec injection d’un produit de contraste) peut montrer la sténose ou l’occlusion de l’artère et permet d’évaluer l’extension de la dissection. Les coupes du cerveau réalisées pendant le même examen permettent d’étudier les régions du cerveau éventuellement atteintes (infarctus).
Le scanner cérébral lorsqu’il est couplé à l’angioscanner peut apporter des informations identiques.
L’artériographie cérébrale (injection d’un produit dans une artère permettant de visualiser les artères du cou et du cerveau, parfois d’autres organes) est parfois nécessaire dans des cas particulièrement difficiles. La nécessité de cet examen, doit être évaluée en milieu spécialisé dans les formes familiales de dissection en raison du risque important de complications graves pouvant survenir au cours de maladies familiales rares parfois associées à une dissection artérielle comme la maladie d’Ehlers Danlos.
Dans les cas familiaux, la recherche d’une maladie héréditaire du tissu conjonctif de la paroi du vaisseau est particulièrement importante au cours d’une consultation spécialisée. L’étude détaillée des antécédents familiaux sera effectuée. En plus de l’examen neurologique, et cardiovasculaire complet, l’examen clinique comprendra en particulier, un examen morphologique général, un examen détaillé de la peau, des articulations et des yeux. En fonction de cet examen, des examens complémentaires peuvent être demandés pour étudier certains organes (cœur, aorte et artères, reins, poumons, tube digestif). La présence de signes évoquant une maladie héréditaire connue du tissu conjonctif et en particulier d’un syndrome d’Ehlers Danlos vasculaire peut conduire à la réalisation d’un test génétique.
Lors de l’installation de la dissection, comme pour les dissections artérielles non-familiales, un traitement antiagrégant plaquettaire ou plus rarement un traitement anticoagulant peut être proposé pour prévenir les complications ischémiques (infarctus cérébraux) pouvant survenir au début de la dissection (surtout au cours du premier mois). Le traitement antiagrégant plaquettaire est généralement poursuivi plusieurs mois ou années en fonction de la réparation plus ou moins complète de la paroi du vaisseau.
La gravité de la maladie est liée essentiellement à l’importance des lésions ischémiques (infarctus) au niveau cérébral, survenant surtout au cours des premières semaines après la dissection artérielle. Ces infarctus cérébraux peuvent en effet être associés à des séquelles permanentes plus ou moins sévères.
Au cours des dissections familiales, ce risque n’est pas différent du risque observé au cours des dissections non familiales, sauf si la dissection survient au niveau de plusieurs artères (les dissections de plusieurs artères seraient 2 à 3 fois plus fréquentes au cours des dissections familiales).
Des données encore limitées suggèrent aussi que les dissections familiales récidiveraient plus fréquemment (en moyenne, 7% des patients ayant eu une dissection non familiale ont une nouvelle dissection après 10 années, ce chiffre serait supérieur à 50% dans les formes familiales).
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.