Maladies rares
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
Pour chacune des maladies vasculaires rares du cerveau ou de l’œil rattachées au centre de référence CERVCO, vous trouverez ci-dessous des documents d’information concernant les caractéristiques de la maladie et sa prise en charge.
La maladie de Von Hippel Lindau (VHL) est une maladie héréditaire rare caractérisée par le développement de tumeurs très vascularisées au niveau de différents organes dont certaines, de nature bénigne, sont appelées angiomes ou hémangioblastomes. L’atteinte ophtalmologique est fréquente et se traduit par la présence d’angiomes, souvent multiples, localisés au niveau de la rétine.
Le diagnostic est basé sur l’examen du fond de l’œil et l’angiographie à la fluorescéine. En l’absence de traitement, les angiomes rétiniens se développent, augmentent de taille et peuvent être responsables de complications rétiniennes sévères pouvant aboutir à la perte totale de l’œil.
Le traitement, dont l’objectif est de détruire ces angiomes, est basé sur la photocoagulation laser et la cryo-application. La majorité des patients développent de nouveaux angiomes après une première lésion. Une surveillance ophtalmologique régulière à vie est donc nécessaire.
La maladie de Von Hippel Lindau (VHL) est une maladie rare, héréditaire, caractérisée par le développement de tumeurs de nature différente très vascularisées. L’expression de la maladie peut être extrêmement variable. Plus de 40 types de lésions ont été localisés au niveau de 14 organes, 6 catégories lésionnelles sont associées à des manifestations cliniques significatives: l’angiomatose rétinienne, l’angiomatose cérébelleuse, l’angiomatose médullaire, l’hemangioblastome spinal, le carcinome rénal et le phéochromocytome.
Le diagnostic de maladie de VHL est retenu en présence de l’association de multiples lésions caractéristiques, ou aprés la découverte d’une lésion unique mais en présence d’antécédents familiaux de la maladie.
L’incidence de la maladie de Von Hippel Lindau est d’environ un cas sur 36000 à 40000 dans la population. Le diagnostic d’angiome rétinien constitue souvent la première manifestation de la maladie. L’âge de découverte des angiomes rétinien varie entre 2 à 80 ans (âge moyen d’environ 29 ans). Il n’y a pas de prédominance de cas féminins ou masculins.
La maladie de VHL est une maladie héréditaire à transmission autosomique dominante. Dans 3 cas sur 4, l’interrogatoire permet de mettre en évidence des antécédents familiaux. Dans les autres cas, il s’agit d’une mutation de novo (une mutation apparaissant en l’absence d’anomalie génétique connue dans la famille).
Le gène responsable de la maladie est localisé sur le bras court du chromosome 3p25-26. Il s’agit d’un gène suppresseur de tumeur composé de trois exons codant pour une protéine de 213 acides aminés, pVHL dont la localisation est préférentiellement cytoplasmique. L’expression de pVHL est ubiquitaire (protéine présente dans tous les types de cellules) et la protéine forme avec d’autres constituants un complexe multi-enzymatique impliqué dans la dégradation de différents substrats protéiques et en particulier de facteurs impliqués dans l’expression du VEGF (vascular endothelial growth factor), un facteur de croissance des vaisseaux. Plus d’une centaine de mutations ont été rapportées. Dans 70% des cas ce sont des mutations ponctuelles réparties sur l’ensemble de la séquence codante. Le tiers des mutations restant est représenté par des délétions d’une partie ou de la totalité du gène. Les deux gènes, le paternel et le maternel doivent muter ou avoir disparu dans une seule cellule pour qu’une tumeur puisse se former. Dans la forme familiale (héréditaire), un gène VHL muté est transmis aux descendants. Dans chaque cellule, il n’y a donc plus qu’un gène fonctionnel, ou qu’une «sécurité». Ce gène peut subir une mutation n’importe où dans l’organisme, plus ou moins au hasard et favoriser le développement d’une tumeur vascularisée. C’est ce qui explique les grandes différences individuelles concernant l’âge de début ou le type d’anomalie observé, parfois au sein d’une même famille.
Les angiomes rétiniens apparaissent comme des petits nodules roses, et comprennent un réseau de larges capillaires constitués d’un endothélium continu non fenêtré, d’une membrane basale et de péricytes.
Le diagnostic de maladie de Von Hipple Lindau repose :
Les lésions majeures sont :
Des lésions mineures doivent être connues : les cystadénomes de l’épididyme et les cystadénomes du ligament large.
La présence d’angiomes rétinien est retrouvée chez environ 70% des malades atteints de maladie de VHL et constitue fréquemment la première manifestation clinique. Les angiomes sont souvent asymptomatiques au moment de leur découverte. L’atteinte est bilatérale dans 50% des cas. Le risque cumulé de retrouver une localisation rétinienne augmente avec les années, rendant absolument nécessaire une surveillance ophtalmologique régulière.
L’examen du fond d’œil (examen de la rétine) est l’examen essentiel pour mettre en évidence les angiomes rétiniens. L’examen de la rétine doit être minutieux et doit inclure l’examen de la rétine périphérique (comprenant la rétine antérieure).
Les angiomes sont visibles sous forme de lésions intra rétinienne, arrondies, rougeâtres, de taille et localisation très variable. Lorsque les angiomes sont de taille suffisante, ils sont associés à un pédicule vasculaire comprenant une dilatation marquée de l’artère et de la veine rétinienne irriguant et drainant l’angiome. Le nombre d’angiomes lors de la découverte de la maladie varie de 1 à 5. La localisation des angiomes est très variable: ils siègent au niveau de la moyenne périphérie dans 6 cas sur 10, mais dans 30% des cas, ils ont une position très antérieure et sont donc difficiles à mettre en évidence. Plus rarement ils peuvent être retrouvé au niveau du pôle postérieur ou de la papille. Leur taille également est très variable de 0.1 à 6 fois le diamètre papillaire.
L’examen du fond d’œil peut également montrer une hémorragie du vitré ou un décollement de rétine tractionnel ou exsudatif dans les formes plus évoluées.
L’angiographie à la fluorescéine est un examen important qui permet de mettre en évidence les lésions débutantes, de petite taille, pouvant échapper à l’examen biomicroscopique du fond de l’œil. Au cours de la séquence angiographique, les angiomes se colorent progressivement pour diffuser sur les temps tardifs.
Les angiomes rétiniens sont souvent silencieux cliniquement au moment de leur découverte.
Environ 50% des patients développent de nouveaux angiomes sur une période de 5 ans. Une surveillance ophtalmologique régulière à vie est donc nécessaire.
En l’absence de traitement, le pronostic est très défavorable. Les angiomes se développent, augmentent de taille et sont à l’origine de complications sévères :
3 stades évolutifs ont été décrits :
Le traitement des angiomes rétinien comprend la photocoagulation Laser, la cryothérapie et la chirurgie endo-oculaire en fonction de la taille, du nombre et du stade évolutif des angiomes.
L’objectif du traitement est de détruire les angiomes rétiniens le plus tôt possible dés leur découverte pour éviter les complications survenant secondairement.
Les angiomes de petite taille sont détruits par la photocoagulation laser, très efficace. Ce traitement a l’avantage de la simplicité d’utilisation et d’être réalisable directement en consultation, sans hospitalisation. Une ou plusieurs séances de laser peuvent être nécessaire. L’absence de diffusion sur l’angiographie réalisée après le traitement permet de vérifier la complète destruction des angiomes.
Pour les angiomes de plus grande taille, différentes options thérapeutiques sont proposées mais dans tous les cas, un suivi rapproché après chaque traitement est indispensable en raison du risque de complications hémorragiques ou de réaction exsudative post-opératoire. Le traitement par cryothérapie (traitement par le froid) est le plus répandu. Il a l’avantage d’être rapide et efficace surtout pour le traitement des gros angiomes.
La prise en charge des formes compliquées avec des rétractions fibro-gliales associées à un décollement de rétine, nécessite parfois une chirurgie vitréo-rétinienne.
Concernant le diagnostic de la maladie de VHL, les manifestations non ophtalmologiques et le diagnostic génétique : contacter : Pr Stéphane Richard, Hopital Necker Enfants-Malades et Hopital de Bicêtre,l Laboratoire doncogenetique,
Tel/Fax: +33 (1) 49 59 67 28;
E-mail : stephane.richard@kb.u-psud.fr
Siège social :
Association VHL France
1242 route d’Angon,
74290 TALLOIRES
Tél/fax : 04 50 64 15 65
Présidente : Edith LAURENT-LASSUS
Vice-Président et trésorier adjoint : Jean-Joseph CRAMPE
Secrétaire : Irène DEMARS
Coordinatrice scientifique : Edith Lassus-Laurent
Le Professeur Stéphane RICHARD est le praticien référent de la maladie de Von Hippel Lindau.
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Ancienne interne de Hôpitaux de Paris, et titulaire d’une thèse de science en Génétique, Stéphanie Guey est actuellement MCU-PH au sein du centre de neurologie vasculaire translationnel (CNVT). Ses activités cliniques et de recherche s’articulent autours des affections cérébrovasculaires rares de l’adulte et plus particulièrement les cavernomatoses cérébrales et l’angiopathie COL4A1.
Le Docteur Dominique HERVE a initialement exercé la fonction de Chef de Clinique – Assistant des Hôpitaux au sein du service de neurologie vasculaire de l’hôpital Lariboisière dédiée à la prise en charge en phase aigüe des pathologies vasculaires cérébrales. Depuis Novembre 2006, Dominique HERVE est Praticien Hospitalier temps plein à Lariboisière et son activité clinique est centrée sur la prise en charge des maladies cérébrovasculaires rares.
Au sein du Centre Neuro-Vasculaire Translationnel (CNVT) de l’hôpital Lariboisière, il est le responsable médical du CEntre de Référence des maladies Vasculaires rares du Cerveau et de l’Oeil (CERVCO). Sa mission est pleinement dédiée au développement de ce centre de référence. Dans le cadre du CERVCO, son activité clinique et de recherche concerne principalement l’angiopathie de moya-moya et les maladies génétiques des petites artères cérébrales (CADASIL et autres leucoencéphalopathies vasculaires génétiques). Il a récemment coordonné la rédaction de recommandations européennes concernant la prise en charge de l’angiopathie de moyamoya sous l’égide de l’European Stroke Organisation (ESO). Il prend également en charge les patients atteints de cavernomatoses cérébrales et de forme familiale d’anévrysmes cérébraux.
Depuis 2022, il coordonne un groupe de travail européen dédié aux maladies cérébrovasculaires rares (NEUROVASC) au sein du réseau européen de référence pour les maladies vasculaires rares (VASCERN).
Après l’obtention d’un doctorat en chimie de l’Université Claude Bernard Lyon I en 2005 et quelques années de recherche fondamentale Abbas Taleb a suivi une formation d’Attaché de Recherche Clinique (ARC) à l’institut Leonard De Vinci à Paris en 2010. Au décours de cette formation, il a intégré l’équipe du CERVCO et exerce actuellement la fonction de coordinateur d’essais cliniques. Il est responsable du recueil de données concernant les cohortes maladies rares.
Diplômée d’un doctorat en pharmaco-oncologie, Estelle Dubus s’est d’abord intéressée à l’inhibition de l’angiogenèse dans les tumeurs pédiatriques comme cible thérapeutique et à la caractérisation des mécanismes de résistance associés. Au travers du programme de médecine personnalisée MAPPYACTS (#NCT02613962 ), elle a mis en place et coordonné un réseau national et européen de développement de modèles précliniques de tumeur pédiatrique en rechute. Après 15 ans en oncologie, elle a repris l’animation du DHU NeuroVasc et a structuré la recherche clinique au sein du département de neurologie. Aujourd’hui , chef de projet de la FHU NeuroVasc, elle anime le réseau neurovasculaire francilien dans le but de faire émerger de nouveaux projets. Au sein du CERVCO, elle coordonne les essais cliniques et la remontée des données de file active, aide à la structuration des cohortes et bases de données, accompagne les collaborations et la réponse aux appels à projet.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, François NATAF a ensuite exercé la fonction de Chef de Clinique-Assistant des Hôpitaux puis de praticien hospitalier dans le service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris de 1997 à 2022. Depuis 2022 il est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie à l’hôpital Lariboisière à Paris.
Durant cette période, il a contribué au démarrage sur Paris et en France de l’activité de radiochirurgie, initialement et principalement sur les malformations artério-veineuses cérébrales. Il poursuit cette activité associée également à une activité chirurgicale au bloc opératoire.
Un équipement de radiochirurgie de dernière génération (ZAP-X) est en cours d’installation sur le site de l’hôpital Lariboisière. L’activité de radiochirurgie est une UF du service de Neurochirurgie de Lariboisière, sous la direction du Pr Hennequin, radiothérapeute à Saint-Louis. Cet équipement est l’aboutissement d’un projet du GHU Nord associant 7 services dans 3 hôpitaux (Lariboisière, Saint-Louis, Beaujon) en collaboration avec l’Institut de Radiothérapie Hartmann (dans le cadre d’un GCS). L’organisation médicale du GCS intègrera un conseil scientifique.
François NATAF est l’actuel Directeur médical du GCS de radiochirurgie. Les travaux en cours portent notamment sur la radiochirurgie des malformations vasculaires cérébrales (MAV et cavernomes).
Le Docteur Valérie Krivosic est ophtalmologiste, spécialisée dans les pathologies médicales et chirurgicales de la rétine. Après avoir réalisé un DEA dans l’unité INSERM dirigée par le professeur Tournier-Lasserve à l’université Paris VII, elle a été chef de clinique dans le service d’ophtalmologie dirigé par le professeur Gaudric à l’hôpital Lariboisière à Paris pendant 3 ans. Elle a ainsi acquis une compétence dans les pathologies de la vascularisation rétinienne tant sur le plan chirurgical (pour la rétinopathie diabétique par exemple) que sur le plan médical. Elle exerce actuellement son activité professionnelle à plein-temps à l’hôpital Lariboisière où elle se consacre à une activité chirurgicale et de recherche clinique sur les nouveaux médicaments de la rétine. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge plusieurs affection des petits vaisseaux rétiniens telles que la vitréorétinopathie exsudative familiale, les télangiectasies maculaires idiopathiques ou la maladie de Von Hippel Lindau.
Le Professeur Homa Adle-Biassette est Chef du Service d’Anatomie et de Cytologie pathologique. Elle est Professeur d’Anatomie Pathologique. Elle est également membre de l’équipe INSERM 1141. Son intérêt principal est la neuropathologie et plus particulièrement le développement du système nerveux central. Elle a publié plus de 100 articles scientifiques dans le domaine de la neuropathologie.
Carla Machado est psychologue à l’Assistance Publique depuis 2012. Elle a commencé son activité clinique dans le service de Consultation Mémoire à l’hôpital Albert Chenevier où elle a développé une compétence dans l’évaluation des troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives. Depuis, elle a rejoint l’équipe de psychologue dans le service de Neurologie du groupe hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure les entretiens cliniques au sein des consultations multidisciplinaires pré symptomatique dans la maladie de CADASIL et participe aux consultations neurologiques dans le cadre de la remise des résultats génétiques. Elle participe également à des protocoles de recherche clinique sur les maladies neuro-vasculaires rares et est responsable du programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour l’angiopathie de moyamoya.
D’abord secrétaire dans le secteur privé dés 1986, Solange Hello a intégré l’équipe du Service de Neurologie de l’hôpital Lariboisière en 2001. Elle a initialement exercé les fonctions de secrétaire de recherche et s’est investie dans le suivi de Projets Hospitaliers de Recherche Clinique concernant les maladies vasculaires cérébrales rares. Elle assure la fonction de secrétaire pour le CERVCO depuis le 1er janvier 2007.
Fanny Fernandes est docteur en Neurosciences. Après 15 ans de recherche préclinique en neurobiologie, sur les processus de myélinisation et de développement des glioblastomes, elle s’est tournée vers la recherche clinique en suivant les enseignements du DIU FIEC. Elle a ensuite animé le réseau national de recherche clinique FCRIN CRI-IMIDIATE sur les maladies auto-inflammatoires et auto-immunes puis le FHU ADAPT autour du développement de la médecine personnalisée en psychiatrie. Au sein du CERVCO elle anime le programme de recherche RHU Trt_cSVD qui a pour objectif de lutter contre les maladies des petits vaisseaux cérébraux en utilisant des approches pluridisciplinaires pour aboutir à des propositions innovantes pour la prise en charge des patients.
Sonia Reyes est psychologue à l’Assistance Publique. Elle a débuté son activité dans le Service de Neurologie du Pr. Bousser à l’hôpital Lariboisière et parallèlement au Centre de Neuropsychologie et du Langage dirigé par le Pr. Bruno Dubois à la Salpêtrière. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Elle est actuellement psychologue au sein du département de neurologie de l’hôpital Lariboisière où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients, leur suivi, le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle participe des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares.
Aude Jabouley est psychologue à l’Assistance Publique depuis 9 ans. Elle a commencé à travailler en consultation mémoire dans les Hôpitaux Vaugirard-Gabriel Pallez et Paul Brousse. Elle y a acquis une compétence particulière dans le dépistage de troubles cognitifs associés aux pathologies neurodégénératives et vasculaires du cerveau. Depuis 7 ans et demi, elle est psychologue au sein du pôle « neuro sensoriel tête et cou » du Groupe Hospitalier Lariboisière-Fernand Widal où elle prend en charge l’évaluation neuropsychologique des patients. Elle assure également la prise en charge psychologique de ces patients et de leur famille.
Au sein du CERVCO, elle assure l’évaluation neuropsychologique des patients et leur suivi ainsi que le soutien psychologique des patients et des familles. Enfin, elle effectue actuellement des travaux de recherche clinique sur les troubles cognitifs au cours des pathologies neuro-vasculaires rares, en particulier la maladie de CADASIL.
Ancien interne des hôpitaux de Paris, le Docteur Anne-Laure Bernat est praticien hospitalier dans le service de Neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière. Elle a réalisé un fellowship Clinique à Toronto au Canada. Au sein du département de neurochirurgie, elle prend en charge plus spécifiquement les maladies vasculaires neurochirurgicales, les méningiomes et les adénomes hypophysaires. Son activité de recherche scientifique en collaboration avec les équipes médicales intéressées porte essentiellement sur les maladies vasculaires neurochirurgicales et la gestion des patients victimes d’hémorragie méningée anévrismale. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’anévrismes intra-crâniens, de malformations artério-veineuses et d’angiopathie de MOYA MOYA.
Le Professeur Sébastien Froelich est chef du service de Neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections de la base du crâne et certaines tumeurs comme le chordome. Dans le cadre du CERVCO, il prend plus particulièrement en charge les patients atteints de cavernomes cérébraux et d’angiopathie de moyamoya.
Ancien interne des hôpitaux de Paris et chef de clinique-assistant, Caroline Roos est neurologue, praticien hospitalier temps plein et responsable du Centre d’Urgences des Céphalées de l’hôpital Lariboisière. Elle s’est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant de céphalées primaires et secondaires Elle a participé à de nombreux travaux de recherche et fait partie du comité pédagogique du diplôme Inter-Universitaire Migraine et Céphalées. Dans le cadre du CERVCO, elle prend en charge les patients atteints d’ataxie épisodique et de migraine hémiplégique familiale ou sporadique. Elle est aussi référente pour la prise en charge des patients suivis dans le cadre du CERVCO, souffrant de céphalée.
Le Dr Vittorio Civelli est neuroradiologue interventionnel. Après une formation médicale et spécialisée à Milan (Italie) et un clinicat à l’hôpital Foch (Surennes) et à l’hôpital Lariboisière, il occupe depuis 2016 un poste permanent de Praticien Hospitalier dans le service de neuroradiologie interventionnelle dirigé par le Pr HOUDART où il se consacre à la prise en charge des pathologies vasculaires cérébrales et médullaires (anévrismes, fistules artério-veineuses, AVC, MAV), à la sclérose percutanée des angiomes et des anomalies vasculaires superficielles avec un intérêt clinique et de recherche principalement consacré au traitement de la pathologie sténosante veino-durale (traitement endovasculaire de l’acouphène pulsatiles et de l’hypertension intra-crânienne dite idiopathique), de l’hypotension du LCR, de la maladie de Moya-Moya et des malformations vasculaires superficielles.
Depuis 2014, le Dr Marc-Antoine Labeyrie est praticien hospitalier temps plein au sein du DMU neurosciences à l’hôpital Lariboisière. Il exerce la neuroradiologie interventionnelle et est spécialisé dans la prise en charge des pathologies artérielles et veineuses macrovasculaires de la tête, du cou et du rachis.
Au sein du CERVCO, il participe plus particulièrement aux RCP sur la maladie de Moyamoya et travaille sur le développement de nouvelles variables de phénotypage angiographique de cette maladie.
Ses autres thématiques de recherche sont : 1/ l’évaluation des techniques endovasculaires intracrâniennes innovantes (angioplastie de vasospasme, thrombectomie à la phase aigüe des AVC ischémiques, stenting des sinus latéraux dans l’hypertension intracrânienne idiopathique) ; 2/ L’épidémiologie des causes macrovasculaires rares d’ischémie cérébrale (carotid web, dissections artérielles cervicales et intracrâniennes) ; 3/ L’imagerie cérébrale quantitative (segmentation automatique de l’imagerie cérébrale à la phase aigüe des hémorragies sous arachnoïdiennes).
Professeur des Universités – Praticien Hospitalier, responsable de l’unité de Neuroradiologie Interventionnelle du Service de Neuroradiologie depuis 1997. Cette unité effectue annuellement 800 artériographies cérébrales et 500 interventions endovasculaires de la sphère cérébrale, ORL et médullaire par année. Il s’agit d’un des centres français ayant l’activité la plus importante dans ce domaine. L’activité clinique est supportée par une activité de recherche centrée sur l’évaluation des nouvelles techniques de traitement des anévrysmes intracrâniens, des malformations artério-veineuses cérébrales et de l’athérome des artères cérébrales.
Ancien Interne des hôpitaux de Paris, il a été Assistant Hospitalier Universitaire dans le service de Neurologie de l’hôpital Bichat et Chef de Clinique-Assistant dans le service de Neuroradiologie de l’hôpital Lariboisière. Il est Professeur de Neurologie à l’Université Denis Diderot depuis 2013, membre de l’Unité INSERM 1148 (Laboratory of Vascular Translational Science) et chef du département de Neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il partage ses activités de soins entre la neurologie et la neuroradiologie interventionnelle pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux et notamment des malformations vasculaires cérébrales. Ses travaux de recherche sont centrés sur le développement et l’évaluation de nouveaux traitements à la phase aigüe de l’accident vasculaire cérébral.
Après un DES de Neurologie à Paris, Isabelle Crassard a effectué un clinicat à l’hôpital Lariboisière (Services de Neurologie et d’Angiohématologie). Elle est actuellement praticien hospitalier dans le département de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Elle s’intéresse en particulier aux troubles de la coagulation à l’origine de certains accidents vasculaires cérébraux et aux maladies veineuses cérébrales. Dans le cadre du Centre Maladies Rares, elle prend plus particulièrement en charge les patients ayant une thrombose veineuse cérébrale.
Eric Jouvent est ancien interne et ancien Chef de Clinique-Assistant des hôpitaux de Paris. Il est Professeur des Universités en neurologie à l’Université Paris Diderot et Praticien Hospitalier dans le service de neurologie de l’hôpital Lariboisière. Il s’intéresse à la pathologie vasculaire cérébrale, notamment aux aspects cognitifs et comportementaux des maladies des petites artères cérébrales dont CADASIL.
Ses travaux de recherche portent sur les liens entre l’imagerie et les aspects cliniques dans les maladies des petites artères cérébrales et dans CADASIL, et en particulier sur le rôle du cortex cérébral.
Le Professeur Hugues Chabriat est coordonnateur du centre de référence pour les maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil (CERVCO). Ancien interne des hopitaux d’Ile de France (Cochin Port-Royal) et chef de clinique à la faculté de médecine de Saint-Antoine à Paris, il est professeur de neurologie à l’Université Denis Diderot (Paris VII), chef de service du Centre Neuro-vasculaire Translationnel (CNVT) à l’Hôpital Lariboisiere et co-responsable d’une équipe de recherche au sein de l’unité INSERM U1141.
Ses travaux de recherche concernent plus particulièrement les affections vasculaires rares des petits vaisseaux du cerveau, l’imagerie cérébrale des maladies artériolaires cérébrales et les troubles cognitifs d’origine vasculaire. Il participe avec l’équipe de génétique à l’étude de nouvelles familles de leucoencéphalopathies vasculaire dont l’origine reste à déterminer. Il développe avec d’autres chercheurs les outils d’imagerie pour évaluer, en particulier, l’évolution et les futures thérapeutiques de ces affections.
Il a publié plus d’une centaine d’articles ou de chapitres de livre consacrées aux leucoencéphalopathies vasculaires, à l’imagerie cérébrale des maladies des petits vaisseaux du cerveau et à CADASIL.